D’emblée, une pleinitude joyeuse nous accueille !!!
Qui recherche un petit coin de folie pour héberger son étonnement, en fait un point de départ, un
lieu pour y revenir et y déposer tous les trésors rencontrés. Qui demande de multiples échanges
de l’un et de l’autre, des trajectoires qui se nouent et se dénouent, une pulsation colorée qui
imprime des rythmes multiples tracent la route..... trouve !
Ça groove dans les senteurs picturales !
Qui veut enfourcher un engin, devenir immédiatement explorateur, chercheur d’or, aventurier,
trouve les courroies de transmission, les liens conducteurs, les vibrations éployés en écho qui
donnent corps aux visages et figures aux corps et devient un scientifique expert à la recherche du
bonheur du là.....trouve !
La terre est bleue comme une fleur d’orange...
Qui prévoit une certitude où la joie se transmet de l’intérieur, où le monde nous transmute les
mondes hors de nous, où des boissons citronnées syphonnent des mélodies écervelées. A la fois
dans le jeu, avec la règle et le plaisir d’être toujours mistral gagnant ! Qui fait confiance aux mille
lignes de partage, toujours en pleine distillation de soi ou de l’autre, aux équilibres des niveaux,
aux éléments, sources de l’autre, floraisons, jasmin....... trouve !
Fleur d’épine, fleur de rose sont des noms qui coûtent chers.
Qui aiment les coupes vitales au scalpel de l’élan, les agencements se fécondant de tierce ou
de quarte partenaires, les joies des glissements, les aventures en transmutation avec pour compagnon
le bien heureux hasard. Qui se donne l’envie d’aimer être, les globules, les ruses, les
corps livrés aux creux des champ de lavandes est proche du pays cosmique, fantasmagorique et
violemment banal...trouve !
Je parcours les intérieurs et je leur fais la nique en les dorlottant.
Qui cherche le plaisir du regard trouvera l’inscription de l’artiste dans son oeil. Il glissera d’un état
à l’autre, dans des débordements contenus, se dépassant et s’articulant sur des radiographies colorées,
des intérieurs magiques. Avec lui, je suis toujours en visite, en parcours, en terrain d’aventure,
en glissements sensuels, en baisers continuels, cycliques. Nul autre espace que l’essence de
l’autre inclu, ça s’enroule, tourne et déboule. Je m’offre des thés à la menthe dans une bienveillance
totale, une danse esquissée possible dans les plaisirs simples d’être là, d’aller là ou ailleurs
mais d’y être toujours au tournant, à la bascule, à la balançoire, à la folie des toboggans. C’est
tambour battant avec des sourires, des trompettes, des mélodies d’hachures, des surplombs, des
traversées, des à cotés, des en dedans qui ouvrent des portes dans l’en dehors.
C’est l’ivresse finale !
Yannick Lefeuvre